Lorsqu’on se déplace en voiture, on pense parfois à tout autre chose que le trajet. L’esprit se perd dans des réflexions ou des rêveries.
Si bien que, lorsqu’on arrive à destination, on semble n’avoir rien perçu du voyage...
Lorsqu’on rencontre quelqu’un que l’on ne connaît pas, on peut parfois, en quelques secondes, se faire une opinion très négative. Pourtant rien de ce que la personne n’a dit ou n’a fait ne semble justifier cette opinion…
La solution à un problème que l’on ne parvenait pas à résoudre peut surgir soudainement, alors qu’on pensait à tout autre chose.
Qui a bien pu le résoudre ?
Ces quelques exemples illustrent le travail de l’inconscient.
Le conscient peut percevoir au maximum
7 (+ ou - 2) informations en même temps...
L’inconscient peut en percevoir et en gérer sans doute
des milliers.
Ce que nous appelons l’intuition est en réalité, une partie du travail de l’inconscient qui traite très rapidement un grand nombre d’informations pour nous en livrer, souvent, sous forme d’une émotion, la synthèse.
Les grands inventeurs, les grands capitaines d’industrie ou les sportifs de haut niveau ont en commun de savoir utiliser les ressources de leur inconscient, en utilisant leur intuition comme une boussole intérieure.
Lorsque nous nous posons un problème, l’inconscient continue à chercher à le résoudre plusieurs heures après que l’on ait changé de sujet.
Conduire un véhicule nécessite d’accomplir simultanément de nombreuses tâches. Si nous voulons commencer à les rendre conscientes (réfléchir à la manière de changer les vitesses, de poser ses mains sur le volant...), notre conduite devient chaotique, voire impossible.
Croire que notre conscient représente tout notre psychisme est une illusion.
La science nous montre aujourd’hui qu’il n’est qu’une petite partie visible de l’iceberg psychique.
Plus de 95 % des opérations mentales sont d'ordre inconscient.
L'inconscient est par définition tout ce qui n'est pas conscient.
Or l'inconscient est un système ultra sophistiqué qui perçoit et gère une multitude d'informations. Ce n'est qu'une infime partie d'entre elles qui est envoyée au conscient afin de ne pas le surcharger. Le conscient n'est donc peut-être pas le système général et central de la pensée, mais un outil dont la fonction est spécifique.
De plus, si nous choisissons avec notre conscient, les raisons de notre choix sont du ressort de notre inconscient. On peut donc dire que même les décisions que nous prenons sont illusoirement conscientes. Elles ne font, en général, que ratifier un processus déjà mis en place au plus profond de nous-même.