Un merveillleux outil pour comprendre le sens de notre vie :
Nous sommes en avril 1985, il est 15 heures.
J’entre dans une petite salle au deuxième étage d’un bâtiment de l’université du Maine.
Au moment où je franchis la porte, je sais que ma vie va basculer.
Je n’ai pourtant à cet instant aucun indice qui me permette de savoir quelle sera sur moi, l’influence de cet ancien moine, sociologue réputé : Henri Desroches.
Il nous demande de faire quelque chose d’inhabituel.
Une recherche sur nous même, avec des matériaux qui me semblaient, jusqu’alors, peu dignes d’intérêt : nos propres histoires.
Pour Henri Desroches, il y a en nous une quête qu’il nous faut découvrir.
Un fil rouge qui constitue l’axe de notre vie et qu’il nous faut trouver sous peine de ne jamais être totalement heureux.
Il est 18 heures, je ressors de ce cours inhabituel de sociologie complètement transformé.
J’ai noté sur un cahier des dizaines d’anecdotes me concernant, d’histoires de vie, histoires de ma propre vie.
Depuis la plus tendre enfance, j’ai inscrit les étapes de mon parcours, mes attirances, mes dégoûts, mes échecs, mes réussites.
J’ai sans cesse fait et refait le travail que nous avions commencé, ce jour là...
J’entre dans une petite salle au deuxième étage d’un bâtiment de l’université du Maine.
Au moment où je franchis la porte, je sais que ma vie va basculer.
Je n’ai pourtant à cet instant aucun indice qui me permette de savoir quelle sera sur moi, l’influence de cet ancien moine, sociologue réputé : Henri Desroches.
Il nous demande de faire quelque chose d’inhabituel.
Une recherche sur nous même, avec des matériaux qui me semblaient, jusqu’alors, peu dignes d’intérêt : nos propres histoires.
Pour Henri Desroches, il y a en nous une quête qu’il nous faut découvrir.
Un fil rouge qui constitue l’axe de notre vie et qu’il nous faut trouver sous peine de ne jamais être totalement heureux.
Il est 18 heures, je ressors de ce cours inhabituel de sociologie complètement transformé.
J’ai noté sur un cahier des dizaines d’anecdotes me concernant, d’histoires de vie, histoires de ma propre vie.
Depuis la plus tendre enfance, j’ai inscrit les étapes de mon parcours, mes attirances, mes dégoûts, mes échecs, mes réussites.
J’ai sans cesse fait et refait le travail que nous avions commencé, ce jour là...
Je sais, désormais, qu’il nous faut vivre pleinement, ce pourquoi, nous sommes fait.
En dehors de cela, nous passons à côté de notre propre destin.
Le journal des histoires de vies, qui est un simple recueil d’anecdotes que nous avons vécu, est un merveilleux outil pour comprendre le sens de notre propre cheminement. Nos motivations profondes sont par essence inconscientes, mais elles s’expriment par nos choix et nos actes.
On peut donc en faire émerger progressivement la cohérence. Nous pouvons l’exprimer par la métaphore structurante du fil conducteur de notre propre existence.
En dehors de cela, nous passons à côté de notre propre destin.
Le journal des histoires de vies, qui est un simple recueil d’anecdotes que nous avons vécu, est un merveilleux outil pour comprendre le sens de notre propre cheminement. Nos motivations profondes sont par essence inconscientes, mais elles s’expriment par nos choix et nos actes.
On peut donc en faire émerger progressivement la cohérence. Nous pouvons l’exprimer par la métaphore structurante du fil conducteur de notre propre existence.
Qu’est-ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ?
Le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, l’un des plus grands spécialistes de la psychologie du bonheur a rassemblé plus de 8 000 interviews : des artistes, des sportifs, des chefs d’entreprises...pour tenter de comprendre la réponse à cette question.
Il en a élaboré son concept de l’expérience du flux.
Cet état intérieur de pleine concentration qui nous fait vivre intensément et développe en nous un sentiment de joie, de liberté et d’accomplissement. Le flux évoque, ce courant intérieur, comme un courant d’eau qui transporte les personnes qui le vivent.
Ce flux, le flow, est un état de transe qui semble l’une des clefs du bonheur.
Il en a élaboré son concept de l’expérience du flux.
Cet état intérieur de pleine concentration qui nous fait vivre intensément et développe en nous un sentiment de joie, de liberté et d’accomplissement. Le flux évoque, ce courant intérieur, comme un courant d’eau qui transporte les personnes qui le vivent.
Ce flux, le flow, est un état de transe qui semble l’une des clefs du bonheur.
Immergé dans le flow, le sujet est en état de concentration maximum, sa réactivité est au plus haut niveau, il perd la notion du temps et développe un sentiment de joie, de liberté et de plénitude.
L’influence de Milton Erickson
La personne qui a eu le plus d’influence sur moi et dont le travail ne cesse de me guider chaque jour est Milton Erickson.
Je n’ai pas eu la chance de pouvoir le rencontrer personnellement mais j’ai pu recevoir l’enseignement de sa fille Betty Alice Erickson.
Betty Alice Erickson est une extraordinaire hypnothérapeute, baignée dans l’hypnose et l’expérience de la transe depuis sa plus tendre enfance. Elle sait transmettre non seulement la technique mais surtout la philosophie de la pratique de son père. Milton Erickson était un génie, sa connaissance de l’âme humaine et son approche bienveillante et unique de la thérapie ont bouleversé définitivement la manière de communiquer et de soigner.
Je n’ai pas eu la chance de pouvoir le rencontrer personnellement mais j’ai pu recevoir l’enseignement de sa fille Betty Alice Erickson.
Betty Alice Erickson est une extraordinaire hypnothérapeute, baignée dans l’hypnose et l’expérience de la transe depuis sa plus tendre enfance. Elle sait transmettre non seulement la technique mais surtout la philosophie de la pratique de son père. Milton Erickson était un génie, sa connaissance de l’âme humaine et son approche bienveillante et unique de la thérapie ont bouleversé définitivement la manière de communiquer et de soigner.
Aucun psychothérapeute ou communicant dans le monde ne peut, directement ou indirectement, n’avoir pas été influencé par sa vision de l’inconscient.
Cet homme, victime de la polio, entend à l’âge de 17 ans, qu’il est condamné à mort.
Pratiquant l’autohypnose intuitivement, sans même savoir qu’il s’agit d’autohypnose, il survit mais se retrouve dans une chaise roulante.
Continuant l’apprentissage intuitif des processus d’autoguérison, il réussit à marcher à nouveau.
Il deviendra alors médecin, psychiatre, chercheur et le plus grand hypnothérapeute de tous les temps.
Son expérience résonne d’autant en moi, que ma propre grand mère condamné par la médecine à l’âge de vingt ans a survécu par une pratique similaire. Luttant, chaque seconde pour respirer sereinement, elle eut une vie joyeuse et partagea sans cesse avec les autres son amour de la vie.
Bien que pauvre et sans instruction, elle rayonnait et attirait par sa présence et son charisme, les autres.
Ces rescapés de la vie développent, souvent, une capacité à communiquer, une bienveillance et une joie intérieure exceptionnelles.
Ils ont développé naturellement une pratique quotidienne de l’état de transe qui génère bien être et stimule les processus d’autoguérison ou du moins d’autorégulation interne.
Il suffit de voir leur capacité à communiquer avec autrui pour comprendre leur grande capacité à focaliser leur attention sur le moment vécu.
De la même manière, ils peuvent créer spontanément des «bulles attentionnelles» où ils se concentrent totalement et pleinement dans l’écoute de leur corps ou dans l’observation d’un événement extérieur comme un couché de soleil.
Cette aptitude spontanée, nous pouvons tous l’acquérir à un degré plus ou moins élevé.
Il existe des méthodes pédagogiques et progressives d’autohypnose pour permettre à chacun de recueillir les bienfaits de la transe.
Cet homme, victime de la polio, entend à l’âge de 17 ans, qu’il est condamné à mort.
Pratiquant l’autohypnose intuitivement, sans même savoir qu’il s’agit d’autohypnose, il survit mais se retrouve dans une chaise roulante.
Continuant l’apprentissage intuitif des processus d’autoguérison, il réussit à marcher à nouveau.
Il deviendra alors médecin, psychiatre, chercheur et le plus grand hypnothérapeute de tous les temps.
Son expérience résonne d’autant en moi, que ma propre grand mère condamné par la médecine à l’âge de vingt ans a survécu par une pratique similaire. Luttant, chaque seconde pour respirer sereinement, elle eut une vie joyeuse et partagea sans cesse avec les autres son amour de la vie.
Bien que pauvre et sans instruction, elle rayonnait et attirait par sa présence et son charisme, les autres.
Ces rescapés de la vie développent, souvent, une capacité à communiquer, une bienveillance et une joie intérieure exceptionnelles.
Ils ont développé naturellement une pratique quotidienne de l’état de transe qui génère bien être et stimule les processus d’autoguérison ou du moins d’autorégulation interne.
Il suffit de voir leur capacité à communiquer avec autrui pour comprendre leur grande capacité à focaliser leur attention sur le moment vécu.
De la même manière, ils peuvent créer spontanément des «bulles attentionnelles» où ils se concentrent totalement et pleinement dans l’écoute de leur corps ou dans l’observation d’un événement extérieur comme un couché de soleil.
Cette aptitude spontanée, nous pouvons tous l’acquérir à un degré plus ou moins élevé.
Il existe des méthodes pédagogiques et progressives d’autohypnose pour permettre à chacun de recueillir les bienfaits de la transe.
Une exploration de la transe
La pratique du flow et de la transe hypnotique me semble être une voie majeure de l’accès au bien-être et aux processus d’autoguérison.
J’ai décidé depuis quelques années d’explorer ces états d’expérience optimale, d’abord à travers mon métier d’artiste puis plus récemment à travers ma pratique d’hypnothérapeute. J’ai développé des méthodologies spécifiques dans ce domaine et mon intention est de les rendre accessible à tous.
L’état de transe est devenu mon fidèle compagnon et à modifier considérablement ma propre perception du fonctionnement de notre psychisme.
L’état de transe est le fil conducteur de l’ensemble des articles que vous découvrirez ici.
La transe de l’acteur, la transe du joueur, la transe de l’orateur, la transe du chercheur, la transe du trickster (le trickster est un profil psychologique particulier d’individu vivant la vie comme un jeu...) La transe d’une activité que l’on vit avec passion, la transe de celui qui part ailleurs, la transe hypnotique, la transe de la transe, la transe de l’autoguérison, la transe qui développe les potentiels, la transe qui libère, la transe qui conduit au lâcher prise, à la confiance en soi, au bien-être.
La transe est à chaque détour, comme un secret que l’on chuchote, comme un trésor que l’on déterre, comme une histoire que l’on raconte.
J’ai décidé depuis quelques années d’explorer ces états d’expérience optimale, d’abord à travers mon métier d’artiste puis plus récemment à travers ma pratique d’hypnothérapeute. J’ai développé des méthodologies spécifiques dans ce domaine et mon intention est de les rendre accessible à tous.
L’état de transe est devenu mon fidèle compagnon et à modifier considérablement ma propre perception du fonctionnement de notre psychisme.
L’état de transe est le fil conducteur de l’ensemble des articles que vous découvrirez ici.
La transe de l’acteur, la transe du joueur, la transe de l’orateur, la transe du chercheur, la transe du trickster (le trickster est un profil psychologique particulier d’individu vivant la vie comme un jeu...) La transe d’une activité que l’on vit avec passion, la transe de celui qui part ailleurs, la transe hypnotique, la transe de la transe, la transe de l’autoguérison, la transe qui développe les potentiels, la transe qui libère, la transe qui conduit au lâcher prise, à la confiance en soi, au bien-être.
La transe est à chaque détour, comme un secret que l’on chuchote, comme un trésor que l’on déterre, comme une histoire que l’on raconte.